Humeur

Agressées par un retournement législatif difficilement compréhensible alors que, quoiqu’on en dise, il semblerait qu’il y ait des alternatives possibles mais sûrement moins lucratives pour les monopoles agro-chimiques, les abeilles risquent fort de faire les frais du retour, pourtant interdit depuis quatre ans des néonicotinoïdes, cela au motif de préserver des pucerons les betteraves qui en font une jaunisse mais qui elles produisent du sucre alors que les dites abeilles se contentent de fabriquer du miel que l’on sait réaliser quasiment industriellement sans leur secours en Chine et de polliniser les plantes. Ainsi, une majorité de députés, se sont-ils assis sur toutes les préconisations des divers colloques et forums sur l’environnement convoqués à grands frais de publicité gouvernementale. Mais Chut! Avalons la pilule plutôt amère et rentrons chez nous pour boire notre café bien sucré.

Agressés de par une nouvelle directive sur les animaux « sauvages », nés pour la plupart dans les cirques et souvent derniers témoins d’une faune en voie de disparition, les lions qui ont omis de manger leurs dompteurs qui pourtant les sous-nourrissent et les martyrisent cruellement paraît-il, sont aussi dans le collimateur des législateurs, comme tant d’autres animaux, au détriment d’une culture plurimillénaire et de la préservation d’une faune particulièrement menacée. Faudra-t-il les abattre ou les relâcher dans une savane ou une forêt qui leur seront inconnues et hostiles et dont les espaces se réduisent comme peau de chagrin au profit de la production d’huile de palme entre autres cultures? Bientôt, nous nous contenterons de les admirer en photos. D’ailleurs à quand la suppression des parcs zoologiques déjà bien entamée avec la fermeture par exemple du zoo des Trois Vallées dans le Tarn lequel, au lieu de se voir doter d’une aide indispensable en ces temps difficiles afin de survivre, reçoit une mise en demeure de cesser ses activités sans qu’il sache comment seront hébergés ses pensionnaires?

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Seuls quelques esprits chagrins pourraient voir en cette succession de décrets, présents ou à venir, une incitation en direction de Madame la Ministre de la Transition Ecologique en charge de l’environnement et de la protection de la nature donc aussi animale, à préconiser le développement de l’élevage de couleuvres tant ces reptiles, proches de l’anguille, doivent constituer son plat hebdomadaire lorsqu’elle s’assied à la table du conseil des ministres du mercredi.

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