Dany Laferrière (op. cité précédemment) nous livre des réflexions plus académiques. Parmi celles-ci, en voici quelques-unes dont la sagesse a particulièrement capté mon attention:
-Je n’ai jamais dissocié la lecture de l’écriture
car, si on lit pour quitter le lieu où on se
trouve, on fait de même en écrivant. (p. 85)
-Toute bibliothèque est un cimetière
peuplé de morts qui pensent
et avec qui on dialogue parfois. (P. 86)
-A force de s’occuper de la langue
on risque d’oublier la parole
c’est-à-dire ce qu’on a à dire
et pas seulement comment le dire. (p.88)
Et cette réflexion à méditer en ces temps troublés de guerres et d’intolérance:
-Quand tout tombe, il reste la culture. (p. 94)